Le masque de cuir noir de l'encapuchonné semble s'illuminer d'un grand sourire.
- Merveilleux. Entrez donc, cher confrère. Nous avons des ingrédients fabuleux dans notre herboristerie. Notre frère sera ravi de l'échange.
La porte s'ouvre en grand. L'encapuchonné s'écarte.
- Prenez la peine de me suivre, et n'ayez crainte, nous ne mangeons pas nos invités. Nous croyons en la valeur des échanges commerciaux bien ordonnés.
D'ailleurs, si ça vous interresse, nous comptons bientôt ouvrir nos boutiques au public. D'ailleurs nous avons des contrats très compétitifs.
De l'autre côté, un vaste complexe où s'animent encapuchonnés, spectres et morts-vivants. Tout ce beau monde semble très absorbés par leurs tâches. Les zombies s'occupent de plantes bariolées à grandes dents, les spectres errent au dessus de tombes, les encapuchonnés donnent des ordres.
Partout flottent des drapeaux noirs frappés d'une lune verdâtre à tête de mort.
- C'est très chic, n'est-ce pas? A l'origine, nous sommes un ordre de mages combattants, mais avec l'arrêt des guerres nous avons été obligés de nous adapter au monde nouveau... Notre grand prêtre est très moderne dans sa conception de l'asservissement des vivants et des autres.
L'elfine trépigne sur le seuil.
- Bon, je vous laisse, j'ai un ragondin sur le feu
. Au revoir.
- Au revoir, voisine. Je passerai vous voir comme promis. Alors, [se tourne vers l'elfe], vous venez?